F1 - Les nouveautés du calendrier en F1

Les saisons passent et se ressemblent de moins en moins du côté de la Formule 1. Avec l'arrivée de nouvelles places fortes dans le monde du sport, notamment au Moyen-Orient, les circuits changent. Ces évolutions ont toujours existé et des Grand Prix comme ceux de Bahreïn ou d'Abu Dhabi sont depuis une dizaine d'années, systématiquement inclus au championnat du monde. 

L'année dernière, le calendrier fut chamboulé et majoritairement, la saison s'est disputée en Europe. Pour des raisons qui vous semblent évidentes, les nostalgiques de la Formule 1 ont vu le retour de circuits mythiques ayant participé aux heures de gloire de cette discipline. Revoir Imola ou Hockenheim fut une belle surprise pour les passionnés de cette discipline mais également pour les jeunes fans découvrant à leur tour, des circuits mythiques. 

Les défauts des circuits modernes 

Les puristes ne supportent pas les circuits modernes, ce n'est un secret pour personne. Champion du monde 1997 et consultant pour le diffuseur officiel en France Canal +, Jacques Villeneuve milite de manière permanente pour le retour d'anciens tracés, laissant, selon lui, plus place aux talents du pilotage et bien moins à l'erreur. Au contraire de circuits mis à jour comme le Castellet en France ou le soporifique Yas Marina Circuit, les anciens circuits sont généralement bordés par de l'herbe ou des g         raviers et non du bitume.

La principale différence ? La suite de course pour un pilote franchissant les limites. Bien plus spectaculaires et sécurisés parfois, les circuits anciens laissent place à plus de spectacle et une notion de pilotage accrue. L'avis du Canadien est d'ailleurs partagé par de nombreux anciens pilotes ou spécialistes de la monoplace. 

Revoir certains anciens circuits les a donc ravis, au point de pousser le comité directeur de la Formule 1 à réinscrire les courses au calendrier de la saison actuelle. Parmi les nouveautés présentes au championnat 2021 ou les circuits ré-alignés au calendrier après un retour canon en 2020, on trouve différents types de tracés. Tour en vigueur. 

Portimao, Portugal 

Pour la première fois de son histoire, le circuit vallonné du sud du Portugal a accueilli une manche du championnat en 2020. La F1 nous avait habitués à Estoril lors de ses baux portugais mais toujours est-il que ce circuit historiquement repère de la Moto GP a convenu aux F1 modernes. Le pilotage requiert une précision folle, les corps sont mis à rude épreuve et les variations de dénivelé offrent une atmosphère visuelle époustoufflante. 

En guise de champion du monde en titre mais également de l’un des sportifs les plus riches de la planète, Lewis Hamilton a su dompter la piste de Portimao, elle-même portée par le vent. Vainqueur lors des deux éditions du Grand Prix, nul doute que le britannique a su lui aussi, apprécier cette piste. 

Imola, Italie

Acque Minerali, Piratella, Rivazza. Tant de noms de virages iconiques qui ont accueilli pour la deuxième saison consécutive un Grand Prix de Formule 1. Suite à une course une fois de plus animée, à l'image du week-end tout entier, il y a fort à parier que ce mythique tracé revienne sur le long terme dans le calendrier. 

Zandvoort, Pays-Bas

Le circuit cher à Max Verstappen était censé être la grande nouveauté du calendrier 2020. Annulée, l'édition est bel et bien au rendez-vous de cette nouvelle saison. Le batave étant l'une des têtes d'affiche du paddock, ses fans militaient depuis plusieurs mois pour le retour d'un Grand Prix national. Au cœur des 14 virages et des deux relevés à près de 18°, on attend impatiemment cette course prévue pour le 5 septembre prochain. 

Djeddah, Arabie Saoudite

Principal cheval des batailles des détracteurs de ces nouveaux circuits, le circuit urbain de Djeddah promet une course ultra rapide disputée à l'instar de celle de Singapour, de nuit. Décriée pour des raisons que l'on considère comme du sportwashing, l'Arabie Saoudite accueillera bel et bien son premier Grand Prix de l'histoire le 5 décembre, en avant-dernière date de la saison.